Dans un établissement où l'on enseigne le persan, l'arabe, le turc et un certain nombre d'autres langues parlées dans des pays à majorité musulmane, il n'est pas très étonnant de trouver un certain nombre d'étudiantes voilées. Mais en même temps je découvre avec étonnement que le port du foulard n'est pas interdit dans les établissements publics français. On avait tellement parlé des questions de port du voile en 2004 que j'étais persuadée qu'il était interdit dans toutes les institutions d'enseignement public. En fait cela ne concerne que les écoles, collèges et lycées. Et je ne comprends pas bien cette différenciation, même si on peut mettre en avant que pour les étudiantes majeures le port du foulard est un choix, mais ce n'est pas la question du choix mais plutôt de la laïcité qui a été mise en avant lors du vote de la loi.
Extrait de la charte des étudiants de l'Inalco :
Article 1er
Le service public de l'enseignement supérieur est laïc et indépendant de toute emprise politique, économique, religieuse ou idéologique ; il tend à l'objectivité du savoir et respecte la diversité des opinions... Le principe de laïcité de l’enseignement public est un principe à valeur constitutionnelle.
L'Inalco s'attache, dans l'ensemble de ses activités et en particulier dans son enseignement, à promouvoir les valeurs de l'Université française au premier rang desquelles figurent le respect de la dignité humaine et la volonté de favoriser les progrès de la raison.
Article 2
L’étudiant dispose de la liberté d'expression de ses opinions politiques, philosophiques, syndicales ou religieuses qu'il peut exercer à titre individuel et collectif...
La liberté d'expression s'exprime dans des conditions qui ne portent pas atteinte à l'ordre public et au bon fonctionnement de l'Institut. Cette liberté d'expression et d'opinion, égale pour tous, impose le respect des opinions des autres personnes participant au fonctionnement de l'Institut et ne saurait justifier des actes de prosélytisme, de pression ou de contrainte.
Les atteintes à la dignité de la personne, les discriminations fondées sur l'origine, le sexe, la situation de famille, l'état de santé, les opinions politiques ou syndicales, l'appartenance à une race ou une religion déterminée ne sauraient être tolérées au sein de l'Inalco.
Les tenues et accessoires qui seraient contraires à la dignité de la personne humaine, qui ne permettraient pas de garantir la sécurité de chacun, ou qui constitueraient une forme d'incitation à la haine ou à la discrimination sont interdits sur l'ensemble des sites de l'Institut.
Question : qu'est-ce qu'une "tenue et accessoire qui serait contraire à la dignité de la personne humaine" ? Voilà un bon sujet de réflexion.
Partagez ma passion de l'art et découvrez avec moi les secrets de l'histoire de l'art... En route !
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mercredi 25 septembre 2013
mardi 24 septembre 2013
Première rentrée
Jeudi 24 septembre 2013 : rentrée à l'Inalco en licence de persan.
Donc ce matin, arrivée à 10h45 dans un petit amphi avec quelques élèves qui attendent. Puis d'autres arrivent et encore d'autres et encore d'autres. on arrive à 35 alors qu'on m'avait parlé d'une dizaine d'élèves en L1. On a trouvé 35 personnes en France qui veulent faire du persan ? Bizarre.
La prof arrive et attaque direct avec un سلام salâm sonore. Jusque là tout va bien. Puis elle se présente, toujours en persan bien-sûr, et elle fait un tour de l'amphi pour que chacun fasse de même. Petit à petit le cours s'agrémente de questions supplémentaires pour savoir si les étudiants ont déjà fait du persan, où, comment, s'ils sont français ou pas... toujours en persan. Et elle ajoute à tout ça des commentaires en persan qu'une toute petite minorité comprend.
Le cours est censé être un cours d'expression écrite. Au bout de 45 minutes environ on s'attaque à quelques lettres de l'alphabet : la différence entre le ا aléf et le آ aléf bâ kolâh (avec chapeau), le س sin, le ب bé, les lettres courtes, les lettres longues... Tout ça en nous posant des questions en persan, en nous faisant des remarques en persan et en nous demandant si on a compris en persan. Bref, un cours sympa car en immersion totale dans la langue persane pendant 2 heures mais flippant pour tous ceux qui n'ont jamais fait de persan.
Il faut bien remarquer cependant que le profil des élèves est TRES varié. Il y a les complètement débutants, les débutants qui ont fait de l'arabe donc qui maîtrisent à peu près l'alphabet, les presque débutants qui ont fait un peu de persan avec un prof ou avec la méthode Assimil (dont je fais partie), les faux-débutants qui visiblement ont déjà fait au moins 1 voire 2 ans de persan (qu'est-ce qu'il font là ?), les débutants qui parlent couramment car papa ou maman ou les deux sont iraniens mais qui ne savent pas écrire. Bref ca ne va pas être simple pour la prof de gérer des niveaux si disparates, pour les élèves qui savent parler de ne pas s'ennuyer et pour ceux qui débutent vraiment de ne pas se sentir submergés.
Ce premier cours passé nous devions nous reposer l'oreille et le cerveau avec un cours de Géographie de l'Asie. Visiblement la prof nous a oubliés. Et comme le secrétariat du Département Eurasie "n'a pas le numéro de la prof pour la joindre" (on croit rêver !)...
Puis nous devions parcourir l'Histoire de l'Iran pendant 3 heures. Et là, l'Inalco a décidé ce week-end de changer le jour et l'horaire du cours sans prévenir personne. Et encore une fois la secrétaire du Département Eurasie a eu cette merveilleuse réponse "je ne sais pas ; je n'ai pas les horaires des cours." Donc le cours sera maintenant... tatam... le vendredi de 18 h à 21 h !!!
Bilan comptable rapide : 7 h de cours prévus, 2h effectives.
A part ça l'Inalco c'est toujours autant la tour de Babel (j'adore). On en reparlera une autre fois.
Donc ce matin, arrivée à 10h45 dans un petit amphi avec quelques élèves qui attendent. Puis d'autres arrivent et encore d'autres et encore d'autres. on arrive à 35 alors qu'on m'avait parlé d'une dizaine d'élèves en L1. On a trouvé 35 personnes en France qui veulent faire du persan ? Bizarre.
La prof arrive et attaque direct avec un سلام salâm sonore. Jusque là tout va bien. Puis elle se présente, toujours en persan bien-sûr, et elle fait un tour de l'amphi pour que chacun fasse de même. Petit à petit le cours s'agrémente de questions supplémentaires pour savoir si les étudiants ont déjà fait du persan, où, comment, s'ils sont français ou pas... toujours en persan. Et elle ajoute à tout ça des commentaires en persan qu'une toute petite minorité comprend.
Le cours est censé être un cours d'expression écrite. Au bout de 45 minutes environ on s'attaque à quelques lettres de l'alphabet : la différence entre le ا aléf et le آ aléf bâ kolâh (avec chapeau), le س sin, le ب bé, les lettres courtes, les lettres longues... Tout ça en nous posant des questions en persan, en nous faisant des remarques en persan et en nous demandant si on a compris en persan. Bref, un cours sympa car en immersion totale dans la langue persane pendant 2 heures mais flippant pour tous ceux qui n'ont jamais fait de persan.
Il faut bien remarquer cependant que le profil des élèves est TRES varié. Il y a les complètement débutants, les débutants qui ont fait de l'arabe donc qui maîtrisent à peu près l'alphabet, les presque débutants qui ont fait un peu de persan avec un prof ou avec la méthode Assimil (dont je fais partie), les faux-débutants qui visiblement ont déjà fait au moins 1 voire 2 ans de persan (qu'est-ce qu'il font là ?), les débutants qui parlent couramment car papa ou maman ou les deux sont iraniens mais qui ne savent pas écrire. Bref ca ne va pas être simple pour la prof de gérer des niveaux si disparates, pour les élèves qui savent parler de ne pas s'ennuyer et pour ceux qui débutent vraiment de ne pas se sentir submergés.
Ce premier cours passé nous devions nous reposer l'oreille et le cerveau avec un cours de Géographie de l'Asie. Visiblement la prof nous a oubliés. Et comme le secrétariat du Département Eurasie "n'a pas le numéro de la prof pour la joindre" (on croit rêver !)...
Puis nous devions parcourir l'Histoire de l'Iran pendant 3 heures. Et là, l'Inalco a décidé ce week-end de changer le jour et l'horaire du cours sans prévenir personne. Et encore une fois la secrétaire du Département Eurasie a eu cette merveilleuse réponse "je ne sais pas ; je n'ai pas les horaires des cours." Donc le cours sera maintenant... tatam... le vendredi de 18 h à 21 h !!!
Bilan comptable rapide : 7 h de cours prévus, 2h effectives.
A part ça l'Inalco c'est toujours autant la tour de Babel (j'adore). On en reparlera une autre fois.
بزودی
lundi 16 septembre 2013
Petit manuel de survie à l'usage des post-vingtenaires
J'ai plusieurs fois parlé dans cette tribune du vocabulaire nouveau et savant que j'apprenais dans les cours et dans les livres. Je ne pouvais pas ne pas parler du vocabulaire que j'apprends dans les allées de l'école, à la cafet, sur Facebook en parlant avec des gens qui ont quelques années de moins que moi.
Le verlan pour commencer : ça n'est même plus du verlan, c'est devenu du vocabulaire courant. Parce que le verlan ça date quand même des années 80 (voire de beaucoup plus loin dans le temps si l'on en croit la fiche Wikipédia sur le sujet), avant que tout ce petit monde ne naisse. Au départ, il semble que c'était fait pour que les parents, voire d'autres groupes de la population ne comprennent pas le langage de leurs enfants ou d'une communauté, mais maintenant pour le coup, je ne vois pas bien l'intérêt : tout le monde sait ce que ça veut dire avec des mots comme "cimer", "zarb" "meuf" ou "teubê". Là où ça devient plus intéressant c'est quand on mêle le verlan et le détournement de signification d'un mot comme avec "chanmé" : dire "génial" à partir du mot "méchant", ben voilà, ça c'est de la création sémantique intéressante.
Celui qui passe partout : "stylé"
"C'est trop stylé !" A utiliser pour des fringues, du maquillage, mais aussi une attitude, un comportement ou n'importe quoi en gros. Tout est stylé, de 12 à 25 ans.
Celui qui va bientôt passer de mode : "swag", qui veut aussi dire stylé, cool ! Mais qui fait plus cool parce qu'il sonne anglophone.
Celui que je déteste : "trop pas"
L'alliance des deux mots est totalement incohérente et en plus oralement c'est moche. Le mieux c'est que je croise plein d'utilisateurs de cette expression qui sont persuadés que c'est du français correct.
Et qu'est-ce que c'est que manière de s'interpeller par "gros", "grosse" ?
Voilà pour cette première petite série de mots dont nous, quarantenaires, sommes immunisés, mais je dois quand même préciser que de temps en temps j'arrive aussi à les surprendre avec des mots tout simples dont ils n'ont jamais entendu parler, même s'ils sont dans le dictionnaire...
Le verlan pour commencer : ça n'est même plus du verlan, c'est devenu du vocabulaire courant. Parce que le verlan ça date quand même des années 80 (voire de beaucoup plus loin dans le temps si l'on en croit la fiche Wikipédia sur le sujet), avant que tout ce petit monde ne naisse. Au départ, il semble que c'était fait pour que les parents, voire d'autres groupes de la population ne comprennent pas le langage de leurs enfants ou d'une communauté, mais maintenant pour le coup, je ne vois pas bien l'intérêt : tout le monde sait ce que ça veut dire avec des mots comme "cimer", "zarb" "meuf" ou "teubê". Là où ça devient plus intéressant c'est quand on mêle le verlan et le détournement de signification d'un mot comme avec "chanmé" : dire "génial" à partir du mot "méchant", ben voilà, ça c'est de la création sémantique intéressante.
Celui qui passe partout : "stylé"
"C'est trop stylé !" A utiliser pour des fringues, du maquillage, mais aussi une attitude, un comportement ou n'importe quoi en gros. Tout est stylé, de 12 à 25 ans.
Celui qui va bientôt passer de mode : "swag", qui veut aussi dire stylé, cool ! Mais qui fait plus cool parce qu'il sonne anglophone.
Celui que je déteste : "trop pas"
L'alliance des deux mots est totalement incohérente et en plus oralement c'est moche. Le mieux c'est que je croise plein d'utilisateurs de cette expression qui sont persuadés que c'est du français correct.
Et qu'est-ce que c'est que manière de s'interpeller par "gros", "grosse" ?
Voilà pour cette première petite série de mots dont nous, quarantenaires, sommes immunisés, mais je dois quand même préciser que de temps en temps j'arrive aussi à les surprendre avec des mots tout simples dont ils n'ont jamais entendu parler, même s'ils sont dans le dictionnaire...
mercredi 7 août 2013
Nouveau challenge
Quand on a décidé de se spécialiser an arts de l'Islam, il y a 3 langues qu'il faut un jour envisager d'étudier : l'arabe, le persan et le turc. J'avais déjà un penchant naturel pour la grande région iranienne allant de la Mésopotamie à l'Indus, en passant par l'Iran, l'Ouzbékistan, l'Afghanistan, le Pakistan avec leurs mosquées aux merveilleuses coupoles, leurs carreaux de céramique bleues, jaunes, roses... et ces deux premières années à l'Ecole du Louvre n'ont fait que renforcer ce goût et m'ont ouvert à la merveilleuse céramique du XIIe siècle, aux pièces de métal incrusté et aux miniatures si parfaites et impressionnantes de virtuosité.
Donc, en plus des cours d'épigraphie du moyen iranien qui constituent une option proposée à l'EDL (et dont l'intitulé et le contenu en font bien rire certaines !), je me suis mise à la méthode Assimil de persan depuis l'année dernière, avec une assiduité proportionnelle à l'approche des examens. Comme c'est une langue qui me plaît quand même bien, j'ai repris LA méthode cette année après les examens et cette fois me suis tenue à ma leçon journalière, ce qui fait que j'aurai fini l'Assimil à la fin de l'été. C'est bien beau tout cela, mais ça ne fait pas de moi une persanophone. Donc j'ai regardé il y a quelques mois où je pouvais apprendre le persan à Paris et à part les cours particuliers avec des profs dont je n'ai aucune idée de la valeur, mais dont j'ai une bonne idée des exigences financières, une seule offre de formation universitaire, la seule offre en France d'ailleurs : c'est l'INALCO, Institut NAtional des Langues et Civilisations Orientales, ex-"Langues O".
Est-il envisageable - et sage - d'entamer un double cursus dans deux établissements différents ?
J'ai d'abord répondu par la négative à cette question car les cours, même s'ils sont rassemblés sur 2 jours à l'INALCO ont bien évidemment lieu les mêmes jours que les cours d'Histoire Générale de l'Art de l'EDL. Ensuite je ne me voyais pas attaquer une formation qui durerait au minimum 3 ans quand je sais que je devrai obligatoirement rebosser dans 2 ans. Et puis le persan, c'est sympa, mais ça mène à quoi dirait toute personne rationnelle ?
En même temps, quitte à se remettre dans les études, autant y aller plein pot et se faire plaisir. Alors, motivée par une voire deux connaissances qui se laissent tenter aussi, je pense que je vais franchir le pas de la L1 de persan et ajouter quelques heures de cours et de travail en plus à mon emploi du temps. En se relayant pour assister aux cours on devrait arriver à en suivre chacun la moitié. Pour le travail perso, je me dis que je me suis déjà bien avancée en travaillant seule cet été. Et puis les priorités sont claires : EDL en 1er !
Donc à la rentrée, j'entre officiellement dans les études universitaires, les vraies, puisqu'à l'EDL on dépend du Ministère de la Culture et non de l'Education. Je vous tiendrai au courant de ce que ça donne, en commençant par l'inscription qui a l'air coton.
Pour ceux qui en doutaient (j'en ai rencontrés récemment) : non, on ne parle pas arabe dans tous les pays musulmans, et non, les Iraniens ne parlent pas arabe mais persan, même s'ils utilisent une grande partie de l'alphabet arabe pour écrire le persan. Un peu comme l'alphabet latin qui sert à écrire à peu près toutes les langues européennes donc. Et ils n'aiment pas du tout qu'on leur dise qu'ils sont arabes ; c'est comme si on disait aux Français qu'ils sont italiens ou espagnols : après tout c'est le même alphabet et ça sonne beaucoup plus proche que l'arabe et le persan. D'ailleurs le persan est une langue d'origine indo-européenne alors que l'arabe est une langue sémitique. Donc techniquement le persan est plus près du français que de l'arabe.
Donc, en plus des cours d'épigraphie du moyen iranien qui constituent une option proposée à l'EDL (et dont l'intitulé et le contenu en font bien rire certaines !), je me suis mise à la méthode Assimil de persan depuis l'année dernière, avec une assiduité proportionnelle à l'approche des examens. Comme c'est une langue qui me plaît quand même bien, j'ai repris LA méthode cette année après les examens et cette fois me suis tenue à ma leçon journalière, ce qui fait que j'aurai fini l'Assimil à la fin de l'été. C'est bien beau tout cela, mais ça ne fait pas de moi une persanophone. Donc j'ai regardé il y a quelques mois où je pouvais apprendre le persan à Paris et à part les cours particuliers avec des profs dont je n'ai aucune idée de la valeur, mais dont j'ai une bonne idée des exigences financières, une seule offre de formation universitaire, la seule offre en France d'ailleurs : c'est l'INALCO, Institut NAtional des Langues et Civilisations Orientales, ex-"Langues O".
Est-il envisageable - et sage - d'entamer un double cursus dans deux établissements différents ?
J'ai d'abord répondu par la négative à cette question car les cours, même s'ils sont rassemblés sur 2 jours à l'INALCO ont bien évidemment lieu les mêmes jours que les cours d'Histoire Générale de l'Art de l'EDL. Ensuite je ne me voyais pas attaquer une formation qui durerait au minimum 3 ans quand je sais que je devrai obligatoirement rebosser dans 2 ans. Et puis le persan, c'est sympa, mais ça mène à quoi dirait toute personne rationnelle ?
En même temps, quitte à se remettre dans les études, autant y aller plein pot et se faire plaisir. Alors, motivée par une voire deux connaissances qui se laissent tenter aussi, je pense que je vais franchir le pas de la L1 de persan et ajouter quelques heures de cours et de travail en plus à mon emploi du temps. En se relayant pour assister aux cours on devrait arriver à en suivre chacun la moitié. Pour le travail perso, je me dis que je me suis déjà bien avancée en travaillant seule cet été. Et puis les priorités sont claires : EDL en 1er !
Donc à la rentrée, j'entre officiellement dans les études universitaires, les vraies, puisqu'à l'EDL on dépend du Ministère de la Culture et non de l'Education. Je vous tiendrai au courant de ce que ça donne, en commençant par l'inscription qui a l'air coton.
Pour ceux qui en doutaient (j'en ai rencontrés récemment) : non, on ne parle pas arabe dans tous les pays musulmans, et non, les Iraniens ne parlent pas arabe mais persan, même s'ils utilisent une grande partie de l'alphabet arabe pour écrire le persan. Un peu comme l'alphabet latin qui sert à écrire à peu près toutes les langues européennes donc. Et ils n'aiment pas du tout qu'on leur dise qu'ils sont arabes ; c'est comme si on disait aux Français qu'ils sont italiens ou espagnols : après tout c'est le même alphabet et ça sonne beaucoup plus proche que l'arabe et le persan. D'ailleurs le persan est une langue d'origine indo-européenne alors que l'arabe est une langue sémitique. Donc techniquement le persan est plus près du français que de l'arabe.
mercredi 7 novembre 2012
L'EDL fait rajeunir
A l'EDL, les élèves de 2e et 3e année ont l'habitude de parrainer un élève de 1re année. Je n'ai donc pas manqué à la tradition et ai une jeune filleule que j'essaie de mener dans le droit chemin de l'apprentissage.
La première fois que nous nous sommes vues, nous avons donc discuté et elle m'a demandé au bout de quelques minutes : "mais, quel âge as-tu ?" Je réponds honnêtement et là, j'entends "ah ? je croyais que tu avais 28 ans environ !".
J'adore les premières années.
Quelques jours plus tard, au premier cours de spé Islam, deux élèves de 1re année que j'avais déjà rencontrées me disent : "heu, ça ne se fait pas, mais on se demandait quel âge tu avais ?". Je réponds encore une fois en sentant qu'il y avait un pari sous-jacent et là la réponse éclate : "Non ?... je croyais que tu avais 23, 24 ans."
J'adore les premières années.
En conclusion, je crois qu'à un certain âge, 18-20 ans, avoir 23, 28 ou 45 ans, c'est pareil. Pourquoi se compliquer la vie ?
La première fois que nous nous sommes vues, nous avons donc discuté et elle m'a demandé au bout de quelques minutes : "mais, quel âge as-tu ?" Je réponds honnêtement et là, j'entends "ah ? je croyais que tu avais 28 ans environ !".
J'adore les premières années.
Quelques jours plus tard, au premier cours de spé Islam, deux élèves de 1re année que j'avais déjà rencontrées me disent : "heu, ça ne se fait pas, mais on se demandait quel âge tu avais ?". Je réponds encore une fois en sentant qu'il y avait un pari sous-jacent et là la réponse éclate : "Non ?... je croyais que tu avais 23, 24 ans."
J'adore les premières années.
En conclusion, je crois qu'à un certain âge, 18-20 ans, avoir 23, 28 ou 45 ans, c'est pareil. Pourquoi se compliquer la vie ?
lundi 3 septembre 2012
Rattrapages
C'est le début de la session de rattrapage de 1re année aujourd'hui. On pense bien fort à ceux qui sont en train de concourir à nouveau.
mardi 26 juin 2012
Bilan à un an
Allez, un an après la joie d'avoir réussi le test d'entrée, un an après avoir passé des heures à choisir une spécialité et un an après une multitude d'heures de cours, quel est le bilan de cette 1re année de premier cycle de l'EDL ?
D'abord, un sentiment de vraie satisfaction : c'était le bon choix. Je ne regrette qu'une chose, ne pas l'avoir fait plus tôt. En même temps je pense qu'il me fallait bien une année sabbatique pour réfléchir à mes priorités et choisir une nouvelle voie.
Les cours sont un vrai bonheur. Je m'attendais à des sujets passionants, mais je ne pensais pas que ce serait le cas dans certaines matières qui me sont a priori très culturellement étrangères : archéologie indienne, archéologie de la Chine, archéologie chrétienne. Et j'ai adoré ces matières ! Probablement grâce à des profs vraiment géniaux qui savent partager leur sujet et le présenter de manière abordable.
Les profs sont dans l'ensemble excellents dans leur domaine, même si certains mériteraient une petite formation pédagogique. Je voudrais particulièrement souligner mon prof de Cours de Synthèse en Peinture étrangère, Jérémie K., qui malheureusement nous quitte cette fin d'année, et qui a réussi à rendre abordable des artistes et des sujets tellement obscurs pour moi, comme "l'influence du Concile de Trente dans la peinture d'Annibale Carrache" ou "la sexualité du Christ". Je vais le regretter.
Côté élèves, là aussi, excellente surprise. J'avais un peu peur que l'intégration soit difficile avec la jeune majorité, mais tous sont extrêmement accueillants et surtout tellement matures. Je suis vraiment étonnée ; je ne me rappelle pas qu'on avait ce niveau de maturité quand j'ai quitté le lycée. Peut-être est-ce un signe que les adolescents sont de moins en moins des adolescents et de plus en plus vite des adultes. Dommage.
Dans les points positifs je ne peux pas oublier les résultats aux exams. La 1re année, et en particulier la session de mai, est réputée pour être un coupe-gorge, alors je suis ravie d'en sortir indemne.
Tout n'est pas absolument rose dans le monde des Bisounours néanmoins.
Du côté des améliorations possibles, un petit coup de pouce de l'administration pour donner des informations fiables ne serait pas un luxe. En clair, pour avoir une info sure, il vaut mieux la recouper entre l'administration, l'extranet, le forum des étudiants, le ouï-dire...
Pour ce qui est des cours, je dois reconnaître que je suis quand même restée hermétique à 2 matières : archéologie romaine et archéologie nationale. Les portraits romains où l'on reconnait les empereurs grâce à leur chevelure (pince à droite, fourche à gauche) et les tumulus de l'âge du bronze n'ont pas emporté mon enthousiasme.
Et puis les cours c'est bien, mais le par coeur, c'est moins fun. C'est la partie désagréable de l'apprentissage "à la EDL", même si c'est nécessaire. Dans un autre genre, l'exercice de la dissertation d'histoire de l'art est une épreuve en soi. Il faut arriver à conjuguer un plan intelligent, des connaissances précises, des exemples adéquats, un langage agréable, une grammaire indiscutable... en 3 heures.
Côté rythme, l'année a été chargée, surchargée, débordée, au point, je l'ai déjà dit, que j'ai plus travaillé que si j'avais eu un emploi, et que j'ai donc ironiquement visité moins d'expositions que je ne le faisais quand je travaillais. Il va falloir y remédier l'année prochaine avec une autre forme d'organisation, mais en même temps tous les étudiants sont d'accord pour dire que la 2e année est la pire de tout le 1er cycle. On en reparlera.
Pour finir une petite remarque pour tous les étudiants de l'EDL, et en particulier les plus jeunes. J'ai envie de leur dire : indignez-vous ! Ne vous laissez pas assomer par des profs qui profitent de leurs position pour vous asséner un rythme et du boulot par-dessus la tête. Vous aurez bien assez vite un patron qui le fera pendant 40 ans, alors utilisez votre pouvoir de contestation ; si vous ne le faites pas à 20 ans, vous ne le ferez jamais !
D'abord, un sentiment de vraie satisfaction : c'était le bon choix. Je ne regrette qu'une chose, ne pas l'avoir fait plus tôt. En même temps je pense qu'il me fallait bien une année sabbatique pour réfléchir à mes priorités et choisir une nouvelle voie.
Les cours sont un vrai bonheur. Je m'attendais à des sujets passionants, mais je ne pensais pas que ce serait le cas dans certaines matières qui me sont a priori très culturellement étrangères : archéologie indienne, archéologie de la Chine, archéologie chrétienne. Et j'ai adoré ces matières ! Probablement grâce à des profs vraiment géniaux qui savent partager leur sujet et le présenter de manière abordable.
Les profs sont dans l'ensemble excellents dans leur domaine, même si certains mériteraient une petite formation pédagogique. Je voudrais particulièrement souligner mon prof de Cours de Synthèse en Peinture étrangère, Jérémie K., qui malheureusement nous quitte cette fin d'année, et qui a réussi à rendre abordable des artistes et des sujets tellement obscurs pour moi, comme "l'influence du Concile de Trente dans la peinture d'Annibale Carrache" ou "la sexualité du Christ". Je vais le regretter.
Côté élèves, là aussi, excellente surprise. J'avais un peu peur que l'intégration soit difficile avec la jeune majorité, mais tous sont extrêmement accueillants et surtout tellement matures. Je suis vraiment étonnée ; je ne me rappelle pas qu'on avait ce niveau de maturité quand j'ai quitté le lycée. Peut-être est-ce un signe que les adolescents sont de moins en moins des adolescents et de plus en plus vite des adultes. Dommage.
Dans les points positifs je ne peux pas oublier les résultats aux exams. La 1re année, et en particulier la session de mai, est réputée pour être un coupe-gorge, alors je suis ravie d'en sortir indemne.
Tout n'est pas absolument rose dans le monde des Bisounours néanmoins.
Du côté des améliorations possibles, un petit coup de pouce de l'administration pour donner des informations fiables ne serait pas un luxe. En clair, pour avoir une info sure, il vaut mieux la recouper entre l'administration, l'extranet, le forum des étudiants, le ouï-dire...
Pour ce qui est des cours, je dois reconnaître que je suis quand même restée hermétique à 2 matières : archéologie romaine et archéologie nationale. Les portraits romains où l'on reconnait les empereurs grâce à leur chevelure (pince à droite, fourche à gauche) et les tumulus de l'âge du bronze n'ont pas emporté mon enthousiasme.
Et puis les cours c'est bien, mais le par coeur, c'est moins fun. C'est la partie désagréable de l'apprentissage "à la EDL", même si c'est nécessaire. Dans un autre genre, l'exercice de la dissertation d'histoire de l'art est une épreuve en soi. Il faut arriver à conjuguer un plan intelligent, des connaissances précises, des exemples adéquats, un langage agréable, une grammaire indiscutable... en 3 heures.
Côté rythme, l'année a été chargée, surchargée, débordée, au point, je l'ai déjà dit, que j'ai plus travaillé que si j'avais eu un emploi, et que j'ai donc ironiquement visité moins d'expositions que je ne le faisais quand je travaillais. Il va falloir y remédier l'année prochaine avec une autre forme d'organisation, mais en même temps tous les étudiants sont d'accord pour dire que la 2e année est la pire de tout le 1er cycle. On en reparlera.
Pour finir une petite remarque pour tous les étudiants de l'EDL, et en particulier les plus jeunes. J'ai envie de leur dire : indignez-vous ! Ne vous laissez pas assomer par des profs qui profitent de leurs position pour vous asséner un rythme et du boulot par-dessus la tête. Vous aurez bien assez vite un patron qui le fera pendant 40 ans, alors utilisez votre pouvoir de contestation ; si vous ne le faites pas à 20 ans, vous ne le ferez jamais !
dimanche 17 juin 2012
Travailler en bibliothèque
En ce dimanche d'élection, après avoir rempli mon devoir de citoyenne zélée - en l'occurence particulièrement zélée puisque le scrutin est déjà joué dans ma circonscription avec un PS à 47 % au premier tour et l'UMP à un pauvre 18 % - je suis passée par ma bibliothèque de quartier dont j'ai déjà eu l'occasion de vanter les mérites.
Et là, dans un grand silence studieux, toutes les places sont prises par de futurs bacheliers révisant leur philo. J'ai une vraie tendresse pour tous ces jeunes qui se confrontent à la première grande épreuve de leur vie scolaire qu'ils croient, comme je l'ai cru dans le passé, une étape essentielle, même si cela reste de plus en plus un simple permis de continuer. Bref, bravo à tous pour cette application. Et en même temps je m'interroge : je n'ai aucun souvenir d'avoir bossé dans une bibli durant toutes mes études. En même temps, dans ma banlieue, La bibliothèque municipale était à 1h de marche ; ceci explique peut-être cela. Et puis je crois que je préférais travailler seule chez moi à l'époque. Depuis, j'ai expérimenté le travail en bibli à l'EDL, mais principalement parce que j'ai besoin des bouquins qui s'y trouvent, et je dois reconnaître que je travaille beacoup mieux à la bibli que chez moi.
Bon c'est pas tout ça, mais moi aussi j'ai un exam demain... Et bizarrement je ne suis pas du tout stressée. Sûrement le contrecoup de la première vague de résultats !
Et là, dans un grand silence studieux, toutes les places sont prises par de futurs bacheliers révisant leur philo. J'ai une vraie tendresse pour tous ces jeunes qui se confrontent à la première grande épreuve de leur vie scolaire qu'ils croient, comme je l'ai cru dans le passé, une étape essentielle, même si cela reste de plus en plus un simple permis de continuer. Bref, bravo à tous pour cette application. Et en même temps je m'interroge : je n'ai aucun souvenir d'avoir bossé dans une bibli durant toutes mes études. En même temps, dans ma banlieue, La bibliothèque municipale était à 1h de marche ; ceci explique peut-être cela. Et puis je crois que je préférais travailler seule chez moi à l'époque. Depuis, j'ai expérimenté le travail en bibli à l'EDL, mais principalement parce que j'ai besoin des bouquins qui s'y trouvent, et je dois reconnaître que je travaille beacoup mieux à la bibli que chez moi.
Bon c'est pas tout ça, mais moi aussi j'ai un exam demain... Et bizarrement je ne suis pas du tout stressée. Sûrement le contrecoup de la première vague de résultats !
jeudi 17 mai 2012
Mon nouveau bureau
Jeudi 17 mai : c'est l'Ascension. L'Ecole du Louvre est fermée ; la bibliothèque de l'Ecole du Louvre est fermée ; les bibliothèques municipales sont fermées. Comment fait-on quand on doit travailler avec une autre étudiante à préparer un exposé ?
Une solution serait d'aller dans un café, mais ça pourrait être bruyant et on pourrait aussi ennuyer nos voisins de table qui entendraient parler pendant deux heures de la Transfiguration de Giovanni Bellini.
Une autre solution serait de faire ça chez soi, mais bon, il faudrait passer l'aspirateur et la serpillère et ranger pour recevoir ses congénères.
Donc on utilise un nouveau moyen que je n'aurais même jamais imaginer il y a un an : on se donne rendez-vous au musée du Louvre, ouvert en toutes circonstances, dans une salle calme, c'est à dire dans le département des Arts Déco, où il y a des petits bancs, et on travaille là. Les surveillants de salle semblent habitués et ne disent rien. Les quelques visiteurs nous regardent intrigués et les plus audacieux ou intéressés nous tournent autour pendant vingt minutes pour écouter ce qu'on raconte.
Ca fait chic, non, de dire qu'on a son bureau dans les salles du musée du Louvre ?
Une solution serait d'aller dans un café, mais ça pourrait être bruyant et on pourrait aussi ennuyer nos voisins de table qui entendraient parler pendant deux heures de la Transfiguration de Giovanni Bellini.
Une autre solution serait de faire ça chez soi, mais bon, il faudrait passer l'aspirateur et la serpillère et ranger pour recevoir ses congénères.
Donc on utilise un nouveau moyen que je n'aurais même jamais imaginer il y a un an : on se donne rendez-vous au musée du Louvre, ouvert en toutes circonstances, dans une salle calme, c'est à dire dans le département des Arts Déco, où il y a des petits bancs, et on travaille là. Les surveillants de salle semblent habitués et ne disent rien. Les quelques visiteurs nous regardent intrigués et les plus audacieux ou intéressés nous tournent autour pendant vingt minutes pour écouter ce qu'on raconte.
Ca fait chic, non, de dire qu'on a son bureau dans les salles du musée du Louvre ?
lundi 12 mars 2012
Sous vos aplaudissements
Applaudir les profs d'amphi à la fin des cours comme des conférenciers... une pratique nouvelle que je n'avais jamais rencontrée.
Il y a ceux qui aplaudissent par réflexe parce que certains ont commencé à applaudir, ceux qui aplaudissent "parce que c'est normal" et ceux comme moi qui aplaudissent dans des cas exceptionnels : fin d'une série de cours, prof particulièrement apprécié, bonne nouvelle...
Mais c'est bizarre quand même, non ?
Il y a ceux qui aplaudissent par réflexe parce que certains ont commencé à applaudir, ceux qui aplaudissent "parce que c'est normal" et ceux comme moi qui aplaudissent dans des cas exceptionnels : fin d'une série de cours, prof particulièrement apprécié, bonne nouvelle...
Mais c'est bizarre quand même, non ?
lundi 6 février 2012
Merci
Merci aux 2e et 3e années qui prennent le temps de nous écouter, de nous expliquer, de nous parler, de nous réconforter, en particulier quand on vient de se récupérer la plus sale note qui soit sur son dernier devoir. Merci.
dimanche 1 janvier 2012
Bonne Année !
La fête a eu lieu : le réveillon s'est bien passé ? Pas de mal de crâne trop prononcé mais plutôt le souvenir d'un goût sucré qui reste en bouche ?
Alors bonne année 2012 à tous ! Profitez de ce jour pour faire tout ce qui vous plait ; c'est le jour où jamais.
Je regarde à travers ma fenêtre : le ciel est gris ; le sol est mouillé ; les rues sont vides, mais ça n'est pas une raison pour se lamenter et ne rien faire. Un petit point de nouvelle année donc.
On est en début janvier ; c'est donc... le milieu de l'année scolaire, de la mienne en tous cas ! Tout s'est passé tellement vite que j'ai encore du mal à croire qu'il y a 4 mois je me levais chaque matin pour passer 45 minutes (les jours les plus favorables) dans ma voiture et une journée dans un bureau à parler de développement durable et de mortiers industriels avant de rentrer chez moi.
Petit bilan de ce tournant pris en septembre :
- j'ai appris plein de nouvelles choses, découvert de nouveaux mots (cf. précédent message), de nouvelles contrées, de nouveaux modes artistiques
- j'ai sympathisé avec des étudiants super cool, de tous âges, plutôt très matures, drôles, qui me donnent un coup de jeune
- j'ai rencontré des profs tellement divers, passionnants, studieux, timides, pressés, exigeants
- J'aime toujours autant ce que je fais malgré une grosse charge de travail
Bref, je ne regrette rien
Mes résolutions pour 2012 ?
Une seule : faire tout mon possible pour avoir mes exams à la session de mai. Bon, vu les stats de 2011, ça relève du défi plus que de la résolution. Pour rappel : 20 % des étudiants ont eu leur exam en mai 2011. L'idée pour moi, c'est surtout de ne pas avoir à stresser et à travailler de juin à août avant la 2e session d'exams en septembre et de profiter d'un repos bien mérité.
Allez, bonne journée d'aujourd'hui et bonne journée de demain les amis.
Alors bonne année 2012 à tous ! Profitez de ce jour pour faire tout ce qui vous plait ; c'est le jour où jamais.
Je regarde à travers ma fenêtre : le ciel est gris ; le sol est mouillé ; les rues sont vides, mais ça n'est pas une raison pour se lamenter et ne rien faire. Un petit point de nouvelle année donc.
On est en début janvier ; c'est donc... le milieu de l'année scolaire, de la mienne en tous cas ! Tout s'est passé tellement vite que j'ai encore du mal à croire qu'il y a 4 mois je me levais chaque matin pour passer 45 minutes (les jours les plus favorables) dans ma voiture et une journée dans un bureau à parler de développement durable et de mortiers industriels avant de rentrer chez moi.
Petit bilan de ce tournant pris en septembre :
- j'ai appris plein de nouvelles choses, découvert de nouveaux mots (cf. précédent message), de nouvelles contrées, de nouveaux modes artistiques
- j'ai sympathisé avec des étudiants super cool, de tous âges, plutôt très matures, drôles, qui me donnent un coup de jeune
- j'ai rencontré des profs tellement divers, passionnants, studieux, timides, pressés, exigeants
- J'aime toujours autant ce que je fais malgré une grosse charge de travail
Bref, je ne regrette rien
Mes résolutions pour 2012 ?
Une seule : faire tout mon possible pour avoir mes exams à la session de mai. Bon, vu les stats de 2011, ça relève du défi plus que de la résolution. Pour rappel : 20 % des étudiants ont eu leur exam en mai 2011. L'idée pour moi, c'est surtout de ne pas avoir à stresser et à travailler de juin à août avant la 2e session d'exams en septembre et de profiter d'un repos bien mérité.
Allez, bonne journée d'aujourd'hui et bonne journée de demain les amis.
mardi 29 novembre 2011
La timidité des ados
Je suis frappée depuis quelques semaines par la timidité de certains élèves de l'EDL, la majorité à vrai dire.
J'avais déjà été surprise lorsqu'avant la rentrée nous avions organisé via le Forum des étudiants une réunion informelle des "admis" afin de se connaître un peu et où certains avaient prévenu avant de venir que s'ils restaient muets pendant la réunion, il ne fallait pas s'inquiéter ; c'était juste une question de timidité.
J'en ai la confirmation depuis car en TP et en TDO, les seuls cours où nous avons vraiment l'occasion de nous exprimer, d'intervenir, de répondre aux questions des profs, nous ne sommes que quelques-uns à saisir cette opportunité, pourtant plus qu'utile. Pour tout dire je n'ai jamais entendu la voix de certains étudiants et je me demande comment ils font pour lever leurs doutes à propos d'un cours sans poser de questions.
Aujourd'hui, c'était le summum en TP.
Nous préparons un petit exercice en mini-groupes et la prof demande à une jeune étudiante d'exposer les réflexions de son groupe. Et là on l'a senti totalement tétanisée, incapable d'aligner deux mots ou de parler assez fort pour se faire entendre de la dizaine d'élèves qui se trouvaient là.
les cours sont donc très calmes et j'ai parfois un peu l'impression de me faire remarquer en posant des questions. Heureusement, j'ai quelques alliés qui se comptent sur les doigts de la main !
A contrario, les mêmes étudiants peuvent être particulièrement prolixes sur Ia toile ou en dehors des cours : syndrôme de la génération internet qui se sent protégée par son écran ? Peur de dire des bêtises ? Malaise de se sentir dans un monde de "grands" alors qu'on sort de structures où on était les plus âgés ? Peur des profs (qui ne sont franchement pas méchants) ?
J'imagine que j'ai dû être comme cela mais j'avoue n'en avoir aucun souvenir. Certains pourront peut-être témoigner ? A moins que je n'aie été qu'une insatiable bavarde depuis toujours !
Parfois, il fait bon ne plus être adolescent ! La maturité, l'expérience et un certain nombres d'interventions devant des publics divers et variés ont au moins eu quelque chose de bon !
J'avais déjà été surprise lorsqu'avant la rentrée nous avions organisé via le Forum des étudiants une réunion informelle des "admis" afin de se connaître un peu et où certains avaient prévenu avant de venir que s'ils restaient muets pendant la réunion, il ne fallait pas s'inquiéter ; c'était juste une question de timidité.
J'en ai la confirmation depuis car en TP et en TDO, les seuls cours où nous avons vraiment l'occasion de nous exprimer, d'intervenir, de répondre aux questions des profs, nous ne sommes que quelques-uns à saisir cette opportunité, pourtant plus qu'utile. Pour tout dire je n'ai jamais entendu la voix de certains étudiants et je me demande comment ils font pour lever leurs doutes à propos d'un cours sans poser de questions.
Aujourd'hui, c'était le summum en TP.
Nous préparons un petit exercice en mini-groupes et la prof demande à une jeune étudiante d'exposer les réflexions de son groupe. Et là on l'a senti totalement tétanisée, incapable d'aligner deux mots ou de parler assez fort pour se faire entendre de la dizaine d'élèves qui se trouvaient là.
les cours sont donc très calmes et j'ai parfois un peu l'impression de me faire remarquer en posant des questions. Heureusement, j'ai quelques alliés qui se comptent sur les doigts de la main !
A contrario, les mêmes étudiants peuvent être particulièrement prolixes sur Ia toile ou en dehors des cours : syndrôme de la génération internet qui se sent protégée par son écran ? Peur de dire des bêtises ? Malaise de se sentir dans un monde de "grands" alors qu'on sort de structures où on était les plus âgés ? Peur des profs (qui ne sont franchement pas méchants) ?
J'imagine que j'ai dû être comme cela mais j'avoue n'en avoir aucun souvenir. Certains pourront peut-être témoigner ? A moins que je n'aie été qu'une insatiable bavarde depuis toujours !
Parfois, il fait bon ne plus être adolescent ! La maturité, l'expérience et un certain nombres d'interventions devant des publics divers et variés ont au moins eu quelque chose de bon !
mercredi 23 novembre 2011
Révolte
Ce matin, cours de technique de l'argile en amphi.
La prof avance en insistant lourdement sur les fautes d'orthographe et de grammaire incessantes qu'elle trouve dans les copies.
"On dit UNE argile."
"On dit UN engobe."
"On dit la technique des figureS noireS."
Sur ces points je la comprends parfaitement ; ça doit être absolument décourageant de trouver ce genre de fautes dans 200 copies.
En même temps elle n'a pas été super fine en insistant sur le fait que "les copies de la session de rattrapage de septembre, c'est toujours un peu... particulier". En déchiffré : les élèves qui passent la session de rattrapage ne sont pas des lumières (pour rappel, la session de rattrapage, c'est les 3/4 des élèves !).
Et là, il y en a un qui a pété les plombs, qui s'est levé et qui lui a dit : "Vous ne pouvez pas nous parler comme ça !".
Personnellement je trouve que sa remarque n'était pas justifiée, mais surtout, s'il avait envie de lui faire part de son mécontentement, il aurait mieux fait de lui en parler à la fin du cour, ce qu'il a fait d'ailleurs sur la forte insistance de la prof, ou d'en parler à l'administration.
En tous cas ça a complètement déstabilisé la prof qui a fini le cours en butant sur les mots.
Spécial Valérie : tu vois, il n'y a pas que toi qui fait des quiz sur le genre des mots !
Je vous soumets le quiz de Valérie auquel j'ai répondu il y a peu pour tester si j'étais une bonne EDLienne : quels sont les genres de "oeuvre" et de "laque" ? Attention il y a un piège !
Réponse dans un prochain post.
La prof avance en insistant lourdement sur les fautes d'orthographe et de grammaire incessantes qu'elle trouve dans les copies.
"On dit UNE argile."
"On dit UN engobe."
"On dit la technique des figureS noireS."
Sur ces points je la comprends parfaitement ; ça doit être absolument décourageant de trouver ce genre de fautes dans 200 copies.
En même temps elle n'a pas été super fine en insistant sur le fait que "les copies de la session de rattrapage de septembre, c'est toujours un peu... particulier". En déchiffré : les élèves qui passent la session de rattrapage ne sont pas des lumières (pour rappel, la session de rattrapage, c'est les 3/4 des élèves !).
Et là, il y en a un qui a pété les plombs, qui s'est levé et qui lui a dit : "Vous ne pouvez pas nous parler comme ça !".
Personnellement je trouve que sa remarque n'était pas justifiée, mais surtout, s'il avait envie de lui faire part de son mécontentement, il aurait mieux fait de lui en parler à la fin du cour, ce qu'il a fait d'ailleurs sur la forte insistance de la prof, ou d'en parler à l'administration.
En tous cas ça a complètement déstabilisé la prof qui a fini le cours en butant sur les mots.
Spécial Valérie : tu vois, il n'y a pas que toi qui fait des quiz sur le genre des mots !
Je vous soumets le quiz de Valérie auquel j'ai répondu il y a peu pour tester si j'étais une bonne EDLienne : quels sont les genres de "oeuvre" et de "laque" ? Attention il y a un piège !
Réponse dans un prochain post.
mercredi 28 septembre 2011
Premières impressions
Après presque 3 semaines de cours, il est temps pour un premier retour sur les impressions que me procurent la vie d'étudiante à l'Ecole du Louvre.
D'abord, pour ceux qui en auraient douter, je suis toujours aussi enthousiaste à l'idée d'étudier l'histoire de l'art. Au contraire, les premiers cours me font même remettre en question mon choix de spécialité : l'archéologie orientale, sur laquelle je m'étais longuement penchée pendant l'été, mais que j'avais lâchement abandonnée au profit de la peinture étrangère, me refait à nouveau les yeux doux grâce à Agnès Benoit, une prof dont je vous reparlerai dans un prochain message. Heureusement, le système de l'école nous permet de choisir définitivement nos spécialités vers mi-décembre seulement ; je vais donc pouvoir assister aux premiers cours des spécialités entre lesquelles j'hésite encore afin de choisir en toutes connaissances de cause.
Côté ambiance, c'est particulièrement studieux je trouve.
Bon évidemment, les cours en amphi ne se prêtent guère aux débordements, mais je trouve la population Edlienne de 1re année particulièrement concentrée : l'effet du début d'année ? La "sélection" d'éléments studieux à l'entrée ? L'intérêt choisi pour les sujets étudiés ? En même temps j'ai une très mauvaise base de comparaison : après 2 ans de prépa, notre seule envie en arrivant en Ecole de Commerce c'était de faire la fête !
Rendez-vous dans quelques mois pour voir si tout le monde est encore aussi motivé.
Les cours en amphi donc, puisqu'on en parle. Une grande nouvelle expérience pour moi. 450 personnes dans un amphi qui écoutent en tentant tant bien que mal de noter la substantifique moelle de la connaissance des intervenants universitaires et conservateurs. N'y aurait-il les cliquetis des claviers d'ordinateurs de ceux qui ont choisi ce système de prise de notes, dont je suis, on entendrait les mouches voler dans les rangs.
Ambiance feutrée dans le très bel et neuf amphi Rohan, des tablettes minuscules en profondeur où on peut à peine poser son ordinateur, des tablettes beaucoup trop hautes pour pouvoir respecter les règles élémentaires de la bonne posture à avoir quand on tape sur ordinateur (tendinite du poignet à prévoir d'ici quelques semaines !).
La prise de notes n'est pas des plus simples quand le prof parle à allure normale et que vous ne connaissez absolument pas le sujet dont il vous parle. Et c'est bien là le plus passionnant et en même temps le plus difficile de ce début d'année : tout est nouveau pour moi ! Les sujets étudiés, le mode d'étude, le fonctionnement de l'école...
Alors quel fonctionnement adopter pour la prise de notes : synthétiser ou tout noter ? Franchement, pour l'instant c'est plutôt tout noter. Tant qu'on ne connait pas trop le sujet en question et qu'on ne sait pas vraiment ce que le prof attend de nous, moi je joue la sécurité et j'en note un maximum !
Les clichés... LE grand sujet !
Voyez-vous, quand un prof fait son cours, il montre des exemples d'oeuvres, de monuments, des cartes, des plans... Beaucoup. BEAUCOUP. Parfois avec légende écrite, parfois avec légende donnée à l'oral. Le hic, c'est que ces oeuvres peuvent ressortir en fin d'année en exam, dans les 4 épreuves de clichés qui consistent chacune à reconnaître et analyser 4 clichés en 40 minutes dans 4 matières différentes. Lesdits clichés ayant dans la majorité des cas été vus en cours. Autant dire qu'il vaut mieux dans le courant de l'année rapidement retrouver les clichés en question dès le cours fini. Donc ruée dans les musées, dans les livres, sur internet... Je ne vous fais pas un dessin sur le temps que ça prend !
Petite précision utile pour les petits futés que j'entends s'apprêter à poser la question qui leur brûle les lèvres : dans la majorité des cas, les présentations des profs ne nous sont pas transmises ; ça serait trop facile !
Donc, cette recherche de clichés représente déjà une bonne partie du travail perso à faire après les cours, même si l'entraide entre élèves commence déjà.
Après, bien sûr, on a de la lecture. Pour nous aider (?), les profs nous donnent une bibliographie pour chaque matière : 50 livres dans chacune en moyenne. Alors oui, tous nous disent que ce n'est pas la peine de tout lire, mais nous recommandent quand même fortement la lecture des 6 à 8 livres "incontournables" pour leur matière (on en a 8 des matières de base en histoire générale de l'art, vous faites le calcul...)
Voilà, comme vous pouvez le constater, tout va donc parfaitement bien !
A bientôt pour un nouveau point d'info.
D'abord, pour ceux qui en auraient douter, je suis toujours aussi enthousiaste à l'idée d'étudier l'histoire de l'art. Au contraire, les premiers cours me font même remettre en question mon choix de spécialité : l'archéologie orientale, sur laquelle je m'étais longuement penchée pendant l'été, mais que j'avais lâchement abandonnée au profit de la peinture étrangère, me refait à nouveau les yeux doux grâce à Agnès Benoit, une prof dont je vous reparlerai dans un prochain message. Heureusement, le système de l'école nous permet de choisir définitivement nos spécialités vers mi-décembre seulement ; je vais donc pouvoir assister aux premiers cours des spécialités entre lesquelles j'hésite encore afin de choisir en toutes connaissances de cause.
Côté ambiance, c'est particulièrement studieux je trouve.
Bon évidemment, les cours en amphi ne se prêtent guère aux débordements, mais je trouve la population Edlienne de 1re année particulièrement concentrée : l'effet du début d'année ? La "sélection" d'éléments studieux à l'entrée ? L'intérêt choisi pour les sujets étudiés ? En même temps j'ai une très mauvaise base de comparaison : après 2 ans de prépa, notre seule envie en arrivant en Ecole de Commerce c'était de faire la fête !
Rendez-vous dans quelques mois pour voir si tout le monde est encore aussi motivé.
Les cours en amphi donc, puisqu'on en parle. Une grande nouvelle expérience pour moi. 450 personnes dans un amphi qui écoutent en tentant tant bien que mal de noter la substantifique moelle de la connaissance des intervenants universitaires et conservateurs. N'y aurait-il les cliquetis des claviers d'ordinateurs de ceux qui ont choisi ce système de prise de notes, dont je suis, on entendrait les mouches voler dans les rangs.
Ambiance feutrée dans le très bel et neuf amphi Rohan, des tablettes minuscules en profondeur où on peut à peine poser son ordinateur, des tablettes beaucoup trop hautes pour pouvoir respecter les règles élémentaires de la bonne posture à avoir quand on tape sur ordinateur (tendinite du poignet à prévoir d'ici quelques semaines !).
La prise de notes n'est pas des plus simples quand le prof parle à allure normale et que vous ne connaissez absolument pas le sujet dont il vous parle. Et c'est bien là le plus passionnant et en même temps le plus difficile de ce début d'année : tout est nouveau pour moi ! Les sujets étudiés, le mode d'étude, le fonctionnement de l'école...
Alors quel fonctionnement adopter pour la prise de notes : synthétiser ou tout noter ? Franchement, pour l'instant c'est plutôt tout noter. Tant qu'on ne connait pas trop le sujet en question et qu'on ne sait pas vraiment ce que le prof attend de nous, moi je joue la sécurité et j'en note un maximum !
Les clichés... LE grand sujet !
Voyez-vous, quand un prof fait son cours, il montre des exemples d'oeuvres, de monuments, des cartes, des plans... Beaucoup. BEAUCOUP. Parfois avec légende écrite, parfois avec légende donnée à l'oral. Le hic, c'est que ces oeuvres peuvent ressortir en fin d'année en exam, dans les 4 épreuves de clichés qui consistent chacune à reconnaître et analyser 4 clichés en 40 minutes dans 4 matières différentes. Lesdits clichés ayant dans la majorité des cas été vus en cours. Autant dire qu'il vaut mieux dans le courant de l'année rapidement retrouver les clichés en question dès le cours fini. Donc ruée dans les musées, dans les livres, sur internet... Je ne vous fais pas un dessin sur le temps que ça prend !
Petite précision utile pour les petits futés que j'entends s'apprêter à poser la question qui leur brûle les lèvres : dans la majorité des cas, les présentations des profs ne nous sont pas transmises ; ça serait trop facile !
Donc, cette recherche de clichés représente déjà une bonne partie du travail perso à faire après les cours, même si l'entraide entre élèves commence déjà.
Après, bien sûr, on a de la lecture. Pour nous aider (?), les profs nous donnent une bibliographie pour chaque matière : 50 livres dans chacune en moyenne. Alors oui, tous nous disent que ce n'est pas la peine de tout lire, mais nous recommandent quand même fortement la lecture des 6 à 8 livres "incontournables" pour leur matière (on en a 8 des matières de base en histoire générale de l'art, vous faites le calcul...)
Voilà, comme vous pouvez le constater, tout va donc parfaitement bien !
A bientôt pour un nouveau point d'info.
samedi 10 septembre 2011
1re rencontre
En ce beau et chaud samedi de septembre, une vingtaine d'Edliens entrant en première année décidèrent de se retrouver pour faire connaissance, discuter et se trouver moins seuls lundi en amphi lors de la séance d'ouverture de l'année.
Rendez-vous à 14h devant la porte d'entrée de l'école.
Première surprise pour moi qui arrive à 14h05 : la grande majorité sont déjà là.
De deux choses l'une : soit les futurs étudiants de l'EDL s'ennuient chez eux le samedi après-midi, soit ils sont extrêmement ponctuels (j'en conclue donc qu'ils ne sont pas parisiens ou pas encore pervertis par la sale habitude parisienne d'arriver 15 minutes en retard partout).
Sur la pelouse devant l'école, en cercle, 5 garçons, près de 20 filles (normal, on est à l'EDL !) et même un petit chien en guest star, et au milieu du cercle gâteaux, quiches, boissons, macarons, muffins...
Discussions sur le test probatoire, les spé et options choisies, les profs, le logement à Paris, les transports, les grèves de transports, les régions d'origine, le rugby, la musique, le travail, les réactions de l'entourage, l'école...
Un petit groupe fort sympathique ma foi, et une pré-rentrée réussie.
Rendez-vous à 14h devant la porte d'entrée de l'école.
Première surprise pour moi qui arrive à 14h05 : la grande majorité sont déjà là.
De deux choses l'une : soit les futurs étudiants de l'EDL s'ennuient chez eux le samedi après-midi, soit ils sont extrêmement ponctuels (j'en conclue donc qu'ils ne sont pas parisiens ou pas encore pervertis par la sale habitude parisienne d'arriver 15 minutes en retard partout).
Sur la pelouse devant l'école, en cercle, 5 garçons, près de 20 filles (normal, on est à l'EDL !) et même un petit chien en guest star, et au milieu du cercle gâteaux, quiches, boissons, macarons, muffins...
Discussions sur le test probatoire, les spé et options choisies, les profs, le logement à Paris, les transports, les grèves de transports, les régions d'origine, le rugby, la musique, le travail, les réactions de l'entourage, l'école...
Un petit groupe fort sympathique ma foi, et une pré-rentrée réussie.
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