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mardi 1 octobre 2013

Babel

Je crois que si on m'en avait laissé le loisir j'aurais passé ma vie à apprendre les langues. Il fut un temps où je voulais devenir interprète ; j'aurais dû.

Ce que j'aime par-dessus tout à l'Inalco c'est le côté tour de Babel des enseignements, des enseignants et des étudiants. On y enseigne à la fois :
- des langues très parlées : arabe, chinois, japonais, hindi, russe...
- des langues à la mode : coréen (merci la k-pop !)
- des langues peu parlées : arménien, guarani...
- des langues peu connues bien que parfois très largement répandues : amharique, mandingue, haoussa, soninké, tigrigna, nahuatl, telougou (parlé par 75 millions de personnes, vous connaissiez ?)...
- des langues en instance de devenir des langues mortes : inuktitut, sorabe (parlé pourtant à côté de chez nous en Allemagne), drehu (12 000 survivants)...

J'adore cette ambiance de grand marché mondial où on entend des tas de langues différentes dans les couloirs, les ascenseurs, la cafet. J'ai l'impression d'être en voyage. Je suis comme un poisson dans l'eau.

Si ça ne tenait qu'à moi - il faut vraiment que je trouve un mécène ! - j'attaquerais tout de suite l'arabe, le chinois, le swahili, le quechua et l'amharique...

mercredi 7 août 2013

Nouveau challenge

Quand on a décidé de se spécialiser an arts de l'Islam, il y a 3 langues qu'il faut un jour envisager d'étudier : l'arabe, le persan et le turc. J'avais déjà un penchant naturel pour la grande région iranienne allant de la Mésopotamie à l'Indus, en passant par l'Iran, l'Ouzbékistan, l'Afghanistan, le Pakistan avec leurs mosquées aux merveilleuses coupoles, leurs carreaux de céramique bleues, jaunes, roses... et ces deux premières années à l'Ecole du Louvre n'ont fait que renforcer ce goût et m'ont ouvert à la merveilleuse céramique du XIIe siècle, aux pièces de métal incrusté et aux miniatures si parfaites et impressionnantes de virtuosité.
Donc, en plus des cours d'épigraphie du moyen iranien qui constituent une option proposée à l'EDL (et dont l'intitulé et le contenu en font bien rire certaines !), je me suis mise à la méthode Assimil de persan depuis l'année dernière, avec une assiduité proportionnelle à l'approche des examens. Comme c'est une langue qui me plaît quand même bien, j'ai repris LA méthode cette année après les examens et cette fois me suis tenue à ma leçon journalière, ce qui fait que j'aurai fini l'Assimil à la fin de l'été. C'est bien beau tout cela, mais ça ne fait pas de moi une persanophone. Donc j'ai regardé il y a quelques mois où je pouvais apprendre le persan à Paris et à part les cours particuliers avec des profs dont je n'ai aucune idée de la valeur, mais dont j'ai une bonne idée des exigences financières, une seule offre de formation universitaire, la seule offre en France d'ailleurs : c'est l'INALCO, Institut NAtional des Langues et Civilisations Orientales, ex-"Langues O".

Est-il envisageable - et sage - d'entamer un double cursus dans deux établissements différents ?
J'ai d'abord répondu par la négative à cette question car les cours, même s'ils sont rassemblés sur 2 jours à l'INALCO ont bien évidemment lieu les mêmes jours que les cours d'Histoire Générale de l'Art de l'EDL. Ensuite je ne me voyais pas attaquer une formation qui durerait au minimum 3 ans quand je sais que je devrai obligatoirement rebosser dans 2 ans. Et puis le persan, c'est sympa, mais ça mène à quoi dirait toute personne rationnelle ?
En même temps, quitte à se remettre dans les études, autant y aller plein pot et se faire plaisir. Alors, motivée par une voire deux connaissances qui se laissent tenter aussi, je pense que je vais franchir le pas de la L1 de persan et ajouter quelques heures de cours et de travail en plus à mon emploi du temps. En se relayant pour assister aux cours on devrait arriver à en suivre chacun la moitié. Pour le travail perso, je me dis que je me suis déjà bien avancée en travaillant seule cet été. Et puis les priorités sont claires : EDL en 1er !
Donc à la rentrée, j'entre officiellement dans les études universitaires, les vraies, puisqu'à l'EDL on dépend du Ministère de la Culture et non de l'Education. Je vous tiendrai au courant de ce que ça donne, en commençant par l'inscription qui a l'air coton.

Pour ceux qui en doutaient (j'en ai rencontrés récemment) : non, on ne parle pas arabe dans tous les pays musulmans, et non, les Iraniens ne parlent pas arabe mais persan, même s'ils utilisent une grande partie de l'alphabet arabe pour écrire le persan. Un peu comme l'alphabet latin qui sert à écrire à peu près toutes les langues européennes donc. Et ils n'aiment pas du tout qu'on leur dise qu'ils sont arabes ; c'est comme si on disait aux Français qu'ils sont italiens ou espagnols : après tout c'est le même alphabet et ça sonne beaucoup plus proche que l'arabe et le persan. D'ailleurs le persan est une langue d'origine indo-européenne alors que l'arabe est une langue sémitique. Donc techniquement le persan est plus près du français que de l'arabe.

dimanche 16 décembre 2012

Doctorant : un univers impitoyable

J'ai dû croiser dans mon parcours 2 doctorants seulement : une en chimie, l'autre en médecine. Autant dire que je n'ai pas franchement pu échanger avec elles sur le contenu de leurs recherches et le parcours d'un doctorant.

Mais en 6 semaines de stage à l'EPHE, qui accueille des doctorants en histoire de l'art et histoire des religions, entre autres, j'ai découvert un univers imitoyable.
Personnellement je pensais que lorsque l'on avait terminé un M2 on pouvait se lancer dans une thèse sur un sujet de notre choix, dans la fac de notre choix, et qu'au bout de trois ans on soutenait sa thèse avec brio. Grave erreur, petit scarabée, tu n'y es pas du tout !

D'abord, ne fais pas une thèse qui veut et quand il veut. Si tu n'as pas fait au moins un M2, voire passé une agrégation, voire déjà enseigné et si tu as moins de 30 ans, tu es déjà mal barré. Il semblerait que faire une thèse à 25 ans est considéré comme une tocade de jeunesse.
Ensuite, il faut trouver l'université qui veut de toi, c'est à dire le prof qui voudra bien te suivre, c'est à dire le prof qui est spécialiste de ton domaine de recherche et qui a une HDR (Habilitation à Diriger des Recherches) et qui n'a pas déjà 15 étudiants à suivre et qui estime que tu vaux la peine et de préférence quelqu'un qui a pignon sur rue, le "mandarin" de la spécialité. En gros tu en as 2 ou 3 seulement par spécialité en France.
Si tu as trouvé ce fameux sésame, tu dois présenter et faire valider ton sujet de thèse. Moi qui croyais que tu te lançais la tête la première dans les recherches... Que nenni ! Tu fais une magnifique présentation devant un jury d'une vingtaine de personnes où tu expliques ton parcours, ce que tu veux étudier, pourquoi, comment, pendant combien de temps...
Sur le temps nécessaire, 3 ans c'est le minimum du minimum. Mais faire une thèse en 3 ans, semble au mieux, très présomptueux, au pire, totalement irréaliste. Les doctorants rencontrés ces dernières semaines estiment que 5 ans c'est le minimum, mais que le plus réaliste c'est plutôt 7 à 9 ans.
Bon imaginons : tu as un sujet béton que tu aimes, le prof reconnu de toute la communauté scientifique, la validation du jury et tu y vas pour 5 ans, parce que tu es super motivé et d'une intelligence démesurée. Il faut maintenant penser financement. Parce que c'est bien beau de faire avancer la recherche pendant des années, mais pendant ce temps, qui met les pâtes dans la casserole et paie le beurre et le râpé ?

Voilà le parcours du combattant du doctorant.

Alors à côté de ça j'ai rencontré des doctorants super sympa, l'une étudiant un manuscrit illustré du livre de Job, une jeune religieuse qui travaille sur saint-Augustin tout en enseignant le latin patristique, une chercheuse sur le programme hagiographique de Saint-Marc de Venise. Mais c'est vrai que c'est un milieu très particulier, très fermé au sens où dans un domaine de recherche spécifique, tout le monde se connaît, tout le monde situe les recherches des autres (rappelez-vous Agnès Jaoui et "les chevaliers paysans de l'an mil au lac de Paladru") alors que pour vous c'est du chinois.

Je n'avais pas spécialement envie de faire de la recherche avant ; je n'ai pas plus envie maintenant. Bon vent à tous, amis doctorants !

dimanche 25 mars 2012

Dissertons un peu

Dissertation :
- exercice écrit portant sur une question littéraire, philosophique, historique... en usage dans les lycées et dans l'enseignement supérieur
- développement long et ennuyeux ; discours pédant

C'est étonnant comme mes souvenirs de ce que pouvait être une dissertation se rapprochaient fortement de la 2e définition qu'en donne le Larousse ! Mais je viens de redécouvrir ce qu'est une dissertation version Ecole du Louvre.
Oui, car il y a un mode de dissertation bien spécifique à l'Ecole du Louvre, tout du moins aux élèves de première année. On ne vous demande pas de réfléchir sur un thème un peu large, en exprimant des idées, des hypothèses, en développant un contexte historique, social, philosophique... Rien de tout cela ! On vout demande de "recracher" votre cours en essayant de ne pas être hors sujet, c'est à dire en ne vous trompant pas de période ou de zone géographique de référence, et surtout de n'émettre aucune idée personnelle.
Je dois reconnaître que c'est assez frustrant. Mais après deux exercices qui se sont transformés en expérience malheureuse pour l'un et en expérience enrichissante pour l'autre (il est toujours utile de comprendre avant les examens ce que vous ne devez pas faire dans une dissertation),  j'ai l'impression de me retrouver en prépa avec un mode de fonctionnement proche du bachotage, sauf que j'ai le plaisir de bachoter sur des sujets d'histoire de l'art, donc qui m'intéressent, et non sur les différencielles ou le bien aimé sujet de Culture et Sciences Humaines qui évoquera des souvenirs à certains : "La lettre et l'esprit".

Donc il me reste encore 25 jours pour bachoter et à me faire violence pour m'en tenir à la définition de "disserter" qui me semble beaucoup mieux convenir à ce qu'on nous demande :
Disserter : traiter méthodiquement un sujet, par écrit ou oralement ; discourir longuement
Me faire violence parce que j'ai parfois envie de sortir du cadre imposé, et surtout me faire violence parce que cela fait 15 ans qu'on me demande de surtout faire court, concis et efficace ("éviter les longues présentations Powerpoint avec 10 lignes de texte et 5 photos par slide où tout le monde s'endort au bout de 6 slides"), de ne pas en rajouter, de ne pas délayer, de ne pas détailler, de ne pas faire dans le pointillisme mais plutôt dans un cubisme éclairé : tout montrer en une fois sur la même toile.
Et bien soit, puisqu'il faut retourner au pointillisme, retournons au pointillisme ! En plus j'adore le pointillisme.

dimanche 27 novembre 2011

Portes ouvertes

Venez découvrir l'Ecole du Louvre lors des Portes Ouvertes qui auront lieu le samedi 3 décembre de 11h à 18h.
Vous pourrez y découvrir l'école, son cursus, ses débouchés (!), des présentations sur certaines oeuvres...

Le programme : Journée portes ouvertes

dimanche 10 juillet 2011

Apprivoiser le système universitaire

Pour moi qui n'ai jamais mis les pieds à l'université, rentrer à l'Ecole du louvre, c'est comme rentrer dans le grand bain.
Même si l'Ecole du Louvre a un statut un peu spécial du fait de son histoire et de sa localisation - non, je ne connaîtrai pas les amphi délabrés qui font la réputation des facs françaises - elle appartient quand même au système universitaire. Et quand on vient du système ultra-organisé et ultra-structuré d'une classe prépa et d'une grande école, naviguer dans les méandres du système universitaire est un apprentissage compliqué.

Qu'est-ce qui change ?
- Des cours en amphi à 400 personnes
- Des cours "facultatifs" (ça veut dire quoi ça ?)
- 18 heures de cours maximum (par semaine)
- 2 fois plus de travail personnel que de cours
- Un mélange d'élèves de 1re, 2e et 3e année dans certains cours
- des cours rangés en Unités d'Enseignement
- Des examens qui donnent lieu à des ECTS (c'est quoi donc ? : European Credits Transfer System)

Je comprends mieux maintenant pourquoi après le bac, la fac n'a jamais été une option imaginable pour moi. Et j'admire ceux qui, à 17 ou 18 ans, s'engagent dans ce type d'études et cette non-organisation. Moi qui suis hyper rigoureuse, planificatrice, organisatrice, limite maniaque (ne hochez pas la tête !), cette imprécision quant aux horaires des cours, à l'organisation des examens, aux informations communiquées... me stresse. Heureusement, avec 20 ans de plus, je suis beaucoup plus habituée à gérer ces situations.

Qui vivra verra !

mardi 5 juillet 2011

32 spécialités au choix

Premier gros dilemme après l'annonce de l'admission à l'Ecole du Louvre : choisir sa spécialité.
Les enjeux :
- on garde cette spécialité pendant les 3 ans de premier cycle sans pouvoir en changer ; il faut donc bien choisir
- dans chaque spécialité il y a un cours organique, un cours de synthèse et un TP, soit environ 4 heures de cours par semaine pendant toute l'année ; il faut donc bien choisir
- la spécialité peut orienter une future carrière ; il faut donc bien choisir

32 spécialités au choix

Archéologie de l'Europe préhistorique
Archéologie de la Gaule
Archéologie égyptienne
Archéologie orientale
Histoire de l’art et archéologie du monde grec
Histoire de l’art et archéologie du monde étrusque et italique
Histoire de l’art et archéologie du monde romain
Archéologie chrétienne
Patrimoine et archéologie militaires
Histoire des arts de l'Extrême-Orient
Art et archéologie de l'Inde et des pays indianisés de l'Asie
Histoire des arts de l'Islam
Histoire des arts d'Afrique
Histoire des arts d'Océanie
Arts des Amériques
Histoire de l'architecture occidentale
Histoire de la sculpture du Moyen Age, de la Renaissance et des Temps modernes
Architecture, décor et ameublement des grandes demeures
Histoire des arts décoratifs
Histoire de la mode et du costume
Histoire de la peinture (école française)
Histoire de la peinture (écoles étrangères)
Histoire du dessin
Histoire de l’estampe
Histoire de l'art au XIXe et au début du XXe siècle
Art du XXe siècle
Art contemporain
Histoire de la photographie
Histoire du cinéma
Anthropologie sociale et culturelle de l'Europe
Patrimoine technique et industriel
Iconographie

Pour moi, un choix plus que cornélien puisque, à première vue, il y en aurait la moitié qui m'intéresseraient, intellectuellement parlant.
On nous autorise à en prendre 2, sous réserve que les horaires des différents cours soient compatibles, autant dire que c'est une équation quasi insoluble.

Comment ai-je donc fait pour choisir ?
Un savoureux mélange d'attirance personnelle spontanée, d'étude du sujet du cours organique, de recherche sur les pedigrees des profs officiant, de réflexion du genre "mais à quoi ça pourrait bien me mener cette spé" (oui, quand on est à l'"EDL", on dit "spé"), de complexité du sujet, d'échanges nombreux et variés avec d'autres élèves sur le forum des étudiants, m'ont permis de sélectionner les 2 spé auxquelles je m'attaque à la rentrée :
Histoire des arts de l'Islam et Histoire de la peinture (écoles étrangères)

Que du bonheur...

jeudi 30 juin 2011

Petite découverte de l'Ecole du Louvre

Vénérable maison créée en 1882, l'Ecole du Louvre est un établissement de l'enseignement supérieur dépendant du Ministère de la Culture et de la Communication et qui fonctionne sur un système proche de l'université, à savoir LMD (licence - master - doctorat).

Comment ça marche ?
  • En 1er cycle (3 ans), des cours d'histoire générale de l'art qui balaient toutes les périodes de l'Antiquité à l'époque contemporaine, sur tous les continents, auxquels viennent s'ajouter un cours de spécialité, à choisir parmi 32 spécialités, où l'on approfondit un sujet plus précis. Examens à la fin de chaque année bien-sûr.
  • En 2e cycle, 1 an de muséologie puis éventuellement 1 an de recherche
  • En 3e cycle, on peut partir dans de la recherche approfondie
Je vous passe les cours de langue, les TDO (travaux dirigés devant les oeuvres) qui ont lieu 2 fois par semaine "sur le terrain", dans les musées, les TP (travaux pratiques), les CO (cours organiques), les CS (cours de synthèse)...

Et en plus de ça, l'Ecole comporte aussi une classe de préparation au concours de conservateur du patrimoine.

Ah, j'oubliais, l'école est située dans le Louvre.
L'amphi principal, Amphi Rohan, est dans l'aile du musée des Arts décoratifs, côté rue de Rivoli, et le pôle pédagogique et les autres salles sont en face, côté Seine. Entre les 2, les premières pelouses du jardin des Tuileries. Qui peut rêver plus beau décor pour étudier ?


D'autres questions ? www.ecoledulouvre.fr/

mardi 28 juin 2011

Mais qu'est-ce que tu veux faire plus tard ?

Cette petite question qu'on pose en général aux enfants de 7 à 12 ans pour le fun, puis aux adolescents, parce que quand même, il y a un moment où il faut bien imaginer sa vie future et commencer à faire un plan de carrière, on s'est remis à me la poser, moi qui ait depuis longtemps vaincu l'adolescence.
Et ça fait tout drôle de répondre qu'on a une idée, mais qu'en vérité on va prendre les choses les unes après les autres, tel le tennisman qui attaque Roland Garros et qui ne veut pas dire qu'il vise le titre.

Donc, ne soyons pas trop hypocrite ; le rêve suprême est de devenir commissaire d'exposition.
Ahhhhh, commissaire d'exposition, c'est quoi donc ?
Rien à voir avec les forces de l'ordre, plus à voir avec les forces de l'art.

Le commissaire d'exposition est le grand ordonnateur des expositions que tout un chacun va, un jour ou l'autre, visiter dans un musée ou ailleurs.
Il doit imaginer l'exposition, sa thématique, les oeuvres qu'il veut y faire figurer, son organisation.
Il est chargé d'aller à la pêche aux oeuvres dans les musées ou auprès des collectionneurs privés.
Il a ensuite un rôle de chef de projet qui doit organiser le transfert des oeuvres, leur assurance, leur installation, leur mise en scène, leur mise en lumière.
Et puis il s'occupe de la communication, du catalogue de l'exposition, de son bon déroulement...
Un homme orchestre en somme.

Vu comme ça, ça parait super attrayant, et ça l'est !
Sauf que pour en arriver là, la voie royale, c'est l'Institut National du Patrimoine, http://www.inp.fr/, organisme d'Etat qui forme les conservateurs et les restaurateurs du patrimoine national. Ah oui, j'ai oublié de préciser que conservateur, c'est un corps de la fonction publique.
- Aucun problème donc, allons-y pour l'INP.
- Ah, il faut passer un concours pour y rentrer.
- Bon d'accord, ce ne sera pas le premier.
- Pour passer le concours il faut avoir minimum une licence, de préférence d'histoire de l'art.
- OK, 3 ans à l'Ecole du Louvre et puis on y va.
- Mais il est conseillé de le passer plutôt après une maîtrise.
- Bon d'aaaaaccord.
- Et puis il y a des classes préparatoires qui préparent spécifiquement les étudiants à passer ce concours. Tiens ça me rappelle quelque chose ça !
- OK, une de ces classes est à l'Ecole du Louvre, l'autre à Paris IV, c'est faisable donc.
- Mais il y a une entretien pour être accepté dans ces classes.
- Ouh la la, ça parait bien compliqué tout ça. Et puis on en est déjà à 5 ans d'études là si j'ai bien compté, non ? Pourquoi tant de préparation si on peut théoriquement passer ce concours après une licence ?
- Ben, c'est que en fait, comment te dire... Le concours de l'INP c'est 35 places pour... 1000 candidats.
- Sans commentaire