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samedi 1 mars 2014

Le surréalisme sans objet

Le surréalisme a toujours été un mystère pour moi. Je ne comprends pas le postulat de départ ; je ne comprends pas les réalisations qui en découlent et, pour parler trivialement, je trouve que c'est assez souvent du foutage de gueule.
Par acquis de conscience je suis allée voir ce matin l'exposition "Le surréalisme et l'objet" au Centre Pompidou. Et j'en suis sortie avec la même impression. L'art de ces "artistes" n'est-il pas de nous prendre pour des cons ?



Explications :
- Faut-il considérer que suspendre une pelle au plafond est de l'art même si c'est  Marcel Duchamp qui l'a "fait" et qui a appelé cette "œuvre" "In Advance of the Broken Arm" ?
- Suffit-il de parler de "physique de la poésie" ou d'"écriture automatique" pour créer un courant artistique ?
- Le conservateur qui utilise les mots " Production de l’esprit, ces « psycho-objets » apparaissent comme les avatars exotériques des ready-made de Duchamp " pense-t-il véritablement rendre son exposition accessible au public ?

Le surréalisme ne serait il pas tout simplement avant l'heure un art pour bobos qui veulent pouvoir dire qu'ils apprécient un art que les autres ne comprennent pas ?
 
Dernière chance : le cours d'Histoire Générale de l'Art du XXe siècle. Le cours sur le surréalisme est dans 2 semaines ; je vais peut-être avoir une révélation à cette occasion, qui sait ?

samedi 21 décembre 2013

Bahram Gur et Azadeh

Les vacances c'est fait pour se reposer et c'est fait pour prendre le temps de réfléchir. En ce qui me concerne, un des sujets de réflexion sera cette magnifique œuvre du musée du Louvre dont, comme chaque année, il faut que je perce le mystère : origine, datation, signification...



Pour l'instant en la voyant je pense, en vrac, décor architectural, Shahnameh, stuc, pierre, Bahram Gur et Azadeh, Iran, seldjoukide, sassanide, épigraphie, pseudo-épigraphie, hampes fleuronnées, palmiers, cygnes (mais qu'est-ce qu'ils viennent donc faire ici ceux-là ?), dromadaire...
Des idées pour m'aider ?

dimanche 29 septembre 2013

Braque qui es tu ?

Souvent, très souvent, quand je vais voir une exposition d'un artiste connu j'ai tendance à préférer les œuvres les moins connues. Dans l'expo Roy Lichtenstein par exemple c'était les sculptures et les peintures les plus classiques plutôt que les comic strip. Probablement parce que ce sont celles dont on nous a pas rebattu les oreilles et desquelles on ne nous a pas dit qu'elles étaient fabuleuses. Parce que quand même, on n'est pas là pour suivre le goût imposé ; on a quand même le droit de ne pas aimer la Joconde, de ne pas être fan de Dali ou de s'ennuyer profondément devant un portrait d'Auguste.

Avec l'expo Braque je ne savais pas bien à quoi m'attendre. Pour moi Braque c'était un Picasso bis qui faisait des trucs comme ça...

Nature morte, 1913,
Paris, Musée National d'Art Moderne
SODA, 1912, NY, MOMA


Violin and Candlestick, 1910
San Francisco Museum of Modern Art
et aussi quelques trucs comme ça :

Les oiseaux, 1953, Paris, musée du Louvre

Donc Braque = cubisme. Emballé c'est pesé. Trop facile !

Mais je découvre dès le début de l'expo que Braque a eu sa période fauve - bon point mon bonhomme vu que c'est quand même mon mouvement de peinture préféré - et qu'il a donc aussi fait des paysages et des personnages éclatant de couleurs, come Dufy, Derain ou Vlaminck.

La calanque, temps gris, 1907, Munich, neue Pinacothek

Et en plus il a été très influencé par Cézanne - mon peintre préféré - au point de produire des œuvres que j'attribuerais volontiers au grand maître de la Sainte-Victoire.


Maisons à l'Estaque, 1908
Berne, Kunstmuseum
Le viaduc à l'Estaque, 1908,
Paris, musée national d'art moderne














Et puis ensuite il a expérimenté des tas de styles assez indescriptibles pour moi :


Studio avec crâne, 1938,
collection privée
La patience, 1942,
collection privée

Conclusion : pour une fois, j'aime le Braque qu'on nous montre dans les livres et les media. So long.

vendredi 30 août 2013

L'embarras du choix

C'est la même chose à chaque rentrée. On a écumé les dernières expos de l'été ; on n'a plus grand chose à voir ; alors on consulte le programme de la rentrée. Et là c'est le bonheur, l'affluence, le foisonnement. Comme chaque année, de belles et grandes expos sont au programme de l'automne et de la fin d'année et beaucoup sont en lien avec mon programme de 3e année, donc incontournables.

Les quatre évangélistes, Jacob Jordaens, musée du Louvre
Pour commencer en ne s'éloignant pas trop de la Renaissance, restons au XVIIe siècle avec un magnifique artiste flamand "Jordaens : la gloire d'Anvers" au Petit Palais.


A Orsay, ce sera "Masculin / Masculin. L'homme nu dans l'art de 1800 à nos jours." ou l'occasion de voir comment le corps masculin est traité dans l'art depuis 2 siècles.


Le musée Marmottan a décidé de nous emmener au-delà des Alpes pour suivre "Les sœurs de Napoléon. Trois destins italiens." Pour les amateurs du style Empire... dont je ne fais pas partie.


Puis nous nous transporterons dans l'Angleterre victorienne grâce au musée Jacquemart-André "Désirs & volupté à l'époque victorienne."


Au tournant du XXe siècle, "Felix Vallotton : le feu sous la glace" au Grand Palais. Couleur, force, variété des sujets.

 
En avançant dans le temps on aura "1925, quand l'Art Déco séduit le monde" à la Cité de l'Architecture et du patrimoine : robes taille basse, chapeaux cloche, coupe à la Louise Brooks, charleston... Les belles années.


Toujours plus loin dans le temps, le centre Pompidou évoquera "le surréalisme et l'objet". Pas franchement ma tasse de thé mais il faut bien s'imprégner de tous les courants.


 
 

Pour un peu d'exotisme direction l'Orangerie pour voir "Frida Kahlo/Diego Rivera. L'art en fusion." Le couple nous emmènera vers son antre mexicaine et sa peinture si particulière.


Et puis attention, l'EXPO qui va faire courir les foules - je prends les paris - "George Braque" au Grand Palais. La naissance du cubisme, le parallèle avec Picasso...


Profitez-en, il y en a pour tous les goûts.

lundi 22 juillet 2013

Murano

Juste pour le plaisir, quelques images des très belles créations contemporaines de l'expo Murano du musée Maillol.




jeudi 18 juillet 2013

Art nouveau

La Pinacothèque de Paris organise globalement de bonnes expo mais dans lesquelles il faut faire le tri. Quand ils annonçaient "Giacometti et les Etrusques", il fallait l'envisager comme deux expos séparées et ne pas forcément essayer d'y voir un lien capillotracté. D'autres auraient dit qu'il fallait qu'ils arrêtent la fumette. En revanche l'expo sur l'expressionisme était fabuleuse tout comme "Modigliani, Soutine et l'Aventure de Montparnasse".

En ce moment, 2 expos en parallèle : art nouveau et art déco.

 

Je suis assez fan de la période art nouveau ; j'y suis donc allée. Alors oui, pour qui aime les affiches de Mucha, ça vaut le coup. Pour qui aime les verres de Daum et Gallé c'est un peu frustrant car il y en très peu. Et au final, mes pièces favorites : les pièces de mobilier de Majorelle. Quelle bonheur ces lignes douces, souples, fluides. On a juste envie de toucher.

 

mardi 9 juillet 2013

Romantisme noir

Contrairement à la plupart des visiteurs et critiques je n'ai pas aimé l'expo Romantisme noir : l'ange du bizarre à Orsay.


Il faut dire que j'y suis allée à reculons, parce que c'est au programme de la 3e année de l'EDL. Mais sinon, le romantisme dans l'art ça ne me branche pas. Le XVIIIe siècle et une bonne partie du XIXe siècle ne me procurent aucune autre émotion que "c'est moche". Bon, j'ai fait un effort, mais franchement, à part quelques gravures de Goya et les œuvres du début du XXe siècle qui concluaient l'expo je me suis fermement ennuyée. Espérons qu'avec les explications des profs en cours, le romantisme me sera moins impénétrable.

mercredi 3 juillet 2013

David collection, Copenhague

Les musées nationaux recèlent pour certains de belles collections d'arts de l'Islam, comme au Louvre, au MET ou au British Museum, sans compter les musées de la péninsule arabique. Mais de fabuleuses collections sont aussi aux mains de collectionneurs privés comme celle de la famille de l'Aga Khan ou celle de Nasser Khalili, malheureusement pas visible en dehors des expositions temporaires, et la David collection.

Christian Ludvig David
Christian Ludvig David (1878-1960) était un avocat à la cour suprême danoise qui se tailla une réputation en défendant Emil Glückstadt, responsable du plus grand scandale financier de l'époque, qui causa la faillite de sa banque. Accessoirement il hérita de la fortune familiale et la fit fructifier. C'est avec cette ressource qu'il commença à collectionner les œuvres d'art dans les années 1910. Sa collection est conservée dans la maison qu'il occupa en bordure d'un beau parc et du château de Rosenborg.
Elle comprend des objets d'art européen du XVIIIe siècle, de l'art danois moderne et surtout une merveilleuse collection d'art islamique.

"Tayang Khan présenté avec la tête du chef mongol Ong Khan"
Miniature d'une copie du Djami al-tawarikh (Histoire du monde) de Rashid al-Din
Dessin de Miskin, peinture de Kesu Khurd
Inde moghole, vers 1596

Sur deux étages on découvre de l'Espagne à l'Inde, du VIIe au XIXe siècle, des merveilles de céramique, métal, textile, livre, tapis, bijoux, sculptures, verre, jade... Des pièces en état parfait dans une mise en scène géographique et chronologique, une scénographie sobre mais tout à fait adaptée, avec la lumière qui va bien.


Assiette à décor gravé dans un engobe bleu sous glaçure transparente, Iran, Kirman ?, XVIIe siècle.
Cruche à décor peint sous glaçure transparente, Turquie, Iznik, vers 1575.

Pour tout dire, même les 3 amies, pas forcément férues d'art, qui étaient avec moi ont vraiment apprécié.
Cerise sur le gâteau : l'entrée est gratuite.

 
http://www.davidmus.dk/en

samedi 8 juin 2013

Petite Sirène, Manneken-Pis : même combat

Il y a des idoles qui sont mieux dans l'imagination que dans la réalité :

 



Bon d'accord, elle est pas mal la petit sirène, mais franchement pas de quoi en faire un plat. C'est un peu comme la Joconde : un mythe de loin et puis bof de près.

samedi 18 mai 2013

Bientôt...

la David Collection de Copenhague et son exposition sur "le décor floral dans l'art islamique" où je vais traîner 3 amies compatissantes qui vont m'entendre vanter les mérites comparés de l'art de shah Quli et de Karamemi, les pauvres !

dimanche 31 mars 2013

Frisson

Frisson quand, dans le cadre de l'informatisation des inventaires de la collection islamique de la Cité de céramique, je dois enregistrer les oeuvres revenues d'Allemagne dans le cadre de la récupération des biens spoliés de la seconde guerre mondiale. Et frisson quand parmi ces oeuvres, je tombe sur un gobelet et une lampe de mosquée syriens en verre achetés par Goering. Le bougre avait bon goût.

mercredi 13 mars 2013

Tapis oriental : le dénouement

Ca y est : le sort est jeté.


Ce tapis serait donc un tapis ottoman produit en Anatolie occidentale, probablement dans la région d'Ushak, vers la fin du XVIe siècle. En tous cas c'est l'hypothèse majeure que j'ai avancée en rendant ma fiche objet.

lundi 25 février 2013

Vous pouvez toucher

Les quelques fois où nous avons pu descendre dans les réserves du musée du louvre dans le cadre de nos cours, c'était sécurité maximale, port de gant, portage des oeuvres à deux mains uniquement et pas touche aux plus fragiles.

A la Cité de la Céramique il semblerait que les règles soient beaucoup plus lâches. Je suis descendue une fois en réserve pour comptabiliser des oeuvres et là, surprise : on peut toucher les oeuvres, les porter, les déplacer. En clair, on vous fait confiance.
C'est très surprenant de voir cette différence de fonctionnement entre deux entités muséales nationales, mais c'est juste kiffant quand vous avez le droit de prendre dans vos mains une petite coupe égyptienne du 9e siècle.

vendredi 15 février 2013

Voyager dans le temps et dans l'espace

Lire un registre d'inventaire et le reporter intégralement dans une base de données informatique, c'est le contenu de mon stage à la Cité de la Céramique pour l'instant. Et à priori pas la partie la plus affriolante de mon stage.

Et pourtant, on peut trouver du plaisir dans des tâches qui semblent parfaitement rébarbatives.
D'abord, j'ai quand même entre les mains les copies (les originaux sont protégés au coffre) d'un document qui date du 19e s. Et rien que ça c'est grisant. C'est un morceau d'histoire.
Ensuite ce registre est écrit à la plume dans une écriture "à l'ancienne" qu'il faut déchiffrer et qui rappelle l'école de nos grand-mères et arrières grands-mères. Et les conservateurs qui enregistraient les entrées avaient un vocabulaire des plus fleuris qui me fait bien rire : vase pommiforme, jaune Nankin, bouteille burso-basique...
Enfin, le registre identifie tous les dons, legs, fouilles, fabrications d'objets en céramique et verre qui sont entrés dans les collections du musée avec parfois les circonstances de leur arrivée : leur présentation dans les expositions universelles, leur présence à la cour de tel ou tel roi ou empereur de Perse, de Chine ou de l'Empire ottoman, leur arrivée via un explorateur ou un personnage de mémoire comme Victor Schoelcher... Parcourir le monde et repartir dans le temps, ça me console de ne plus faire de grands voyages.

Espérons que la seconde partie du travail, qui consiste à s'assurer physiquement d ela présence des oeuvres en réserve, de leurs mesures, de leur état, m'apportera autant de petites satisfactions.

vendredi 8 février 2013

Un vrai stage

Je viens d'attaquer mon premier vrai long stage de ma nouvelle vie. C'est à la Cité de la céramique à Sèvres, loin, loin dans l'ouest de Paris.

 
La Cité de la céramique ça va de ça ...
 
 


                        à ça...

 
... en passant par ça
 


 
 
Je conçois que cela ne fasse pas rêver tout le monde mais je n'ai qu'une chose à dire : il faut laisser sa chance à la céramique ! Venez faire un tour dans ce musée et je suis sure que vous allez découvrir des pièces qui vous plairont pour votre vaisselier ou la décoration de votre apartement.

Je dois m'occuper du "récolement de la collection islamique". Ca consiste à inventorier les oeuvres de la collection et à vérifier leur présence dans les salles d'exposition ou en réserve, leur état... Pour l'instant j'attaque avec la partie la moins sympa en apparence : reporter sur informatique l'inventaire papier des oeuvres qui date des 19e et 20e siècles (l'inventaire, pas les oeuvres). Mais même cette tâche est super marrante. On découvre qui a collecté ou donné les oeuvres, d'où elles viennent, le vocabulaire fleuri qu'on employait à l'époque et surtout le style d'écriture qu'on employait et que je m'échine à déchiffrer. Très instructif. Par exemple hier j'ai enregistré des pièces qui avaient été collectées par Victor Schoelcher.

Ce n'est que le début. Je travaille deux jours par semaines d'ici à fin mai et à plein temps en juin et juillet. J'aurai donc le temps de reparler en détail de cette expérience.

mercredi 9 janvier 2013

Tapis oriental

Pour bien commencer cette nouvelle année, voilà ma recherche des deux mois à venir :


Un magnifique tapis, probablement ottoman ou dans la sphère ottomane. A moi de découvrir exactement d'où il vient, de quand il est, comment il a été fait, à quoi il a servi, le nom de son propriétaire, la race des moutons qui ont servi à faire la laine, le nom du berger et l'âge des enfants qui l'ont fabriqué.
Rendez-vous dans 2 mois pour la réponse. d'ici là toutes vos contributions sont les bienvenues.

dimanche 30 décembre 2012

Zone militaire

Je ne le crois pas !
Il y a quelques jours je visite sagement l'église Santa Maria Novella de Florence en commençant par les cloîtres. Premier cloître, jolies peintures au plafond ; deuxième cloître, merveilleuses fresques de la chapelle des Espagnols ; et j'arrive au troisième cloître et je me fais arrêter par une charmante demoiselle. S'en suit le dialogue suivant : 
"Pour entrer ici il faut laisser votre sac à main au vestiaire."
- Pardon ? Mais j'ai mes papiers, mon appareil photo... tout dans mon sac !
- Oui, mais là vous entrez dans une zone militaire.
- ... ???"
Et là je lève la tête et je vois devant moi un charmant garçon en tenue militaire qui m'explique qu'effectivement cette partie du cloître est une zone militaire.
- ... !!!

Après avoir accusé le coup et jeté un oeil dans mon guide, il s'avère en effet que l'un des cloîtres de cet ensemble est une école de formation de je ne sais quel corps militaire italien, exceptionnellement ouvert à l'occasion de mon passage (pas que du mien...).

Donc, de deux choses l'une :
- soit l'Eglise italienne a vraiment besoin de sous au point de louer ses locaux à n'importe qui,
- soit la séparation de l'Eglise et de l'Etat n'a pas encore eu lieu chez nos voisins transalpins.

mardi 25 décembre 2012

Le syndrome de Stendhal

Je connaissais le syndrome de Stockholm mais je n'avais jusqu'ici jamais entendu parler du syndrome de Stendhal.

Extrait du guide vert Florence et la Toscane :

« Phénomène moins connu que le soleil caniculaire d’été et les pluies parfois torrentielles du printemps et de l’automne dont on sait plus ou moins se protéger, la beauté des œuvres d’art peut constituer également un risque qu’il est bon de connaître avant de partir en Toscane.
Les psychiatres de l’hôpital de Florence reconnaissent en effet l’existence d’un malaise profond ressenti par certains visiteurs face à la concentration d’œuvres d’art et à la densité historique que dégagent les lieux (107 cas d’hospitalisation de 1976 à 1987). Identifié sous le nom de syndrome de Stendhal, ce malaise se manifeste en général chez des personnes fragiles âgées de 20 à 40 ans par des troubles allant de la crise de panique ou de vertige à la sensation de dépersonnalisation. Les médecins ont fait le rapprochement entre ces phénomènes et un passage du Journal de Stendhal dans lequel l’écrivain raconte qu’en découvrant dans l’église Santa Croce le nombre de monuments funéraires à la gloire des grands noms de la culture italienne, il dut sortir sur la place pour calmer l’émotion trop intense qu’il ressentait… »
 
Santa Croce, église franciscaine, Florence
J’ai visité hier soir Santa Croce et je n’irai pas jusqu’à dire qu’elle peut provoquer à elle-seule ce trop-plein artistique ; en revanche, la Galerie des Offices recèle à elle-seule tellement de chefs d’œuvre sur chacun desquels on pourrait s’arrêter 10 mn que je comprends très bien ce sentiment. Et c’est pareil au Bargello, à la Galleria dell’Accademia, au Palazzo Pitti, dans la chapelle Brancacci, au couvent San Marco, à Santa Maria Novella…
 
Souffrir au nom de l'art...

dimanche 23 décembre 2012

David


David, Michel-Ange, copie presqu'originale, 1501-1504
Florence, piazza della Signoria

David, presque Michel-Ange, 2012
Florence, galleria dell'Accademia
Les conservateurs de musée ne sont pas fermés puisque cette magnifique réinterprétation contemporaine du David, le seul et presque unique, se trouve dans une courette de la Galleria dell'Accademia, là où se trouve l'original.
Pourtant pour moi, y'a pas photo ! C'est fou comme en 500 ans on ne fait pas que des progrès... Bon allez, c'est marrant, c'est parodique, ça plait aux enfants, et ça rappelle qu'au Moyen-Âge, un certain nombre de statues de nos églises devaient avoir l'air aussi kitsch. Mais bon...

vendredi 21 décembre 2012

Florence

2 heures après mon arrivée en ville : première vision de bonheur, de nuit.

Le campanile coincé entre le Duomo et le baptistère.
La Renaissance italienne incarnée à Florence.